Voici un billet un peu décalé auquel je pense depuis un moment et que j’ai eu du mal à formaliser tellement il me semble à la fois évident et pourtant décalé. Il ne s’agit pas de décrire ce qu’est l’agilité, beaucoup le font bien mieux que moi, ni ce qu’est la pleine conscience (je n’en suis pas non plus spécialiste) mais plutôt le lien que j’observe entre les deux.

Comme beaucoup d’entre nous, j’ai une vie assez chargée, je trouve qu’une journée de 24h ne suffit pas à couvrir tout ce que je voudrais faire et j’en ressens souvent une certaine insatisfaction.

C’est une chance de ne pas s’ennuyer, d’avoir une vie professionnelle et personnelle riches et d’avoir toujours la curiosité de m’intéresser à beaucoup de sujets mais le travers est que cela génère de la frustration et une certaine charge mentale (le cerveau ressasse ce qui n’est pas fait et qui devrait l’être et passe son temps à faire des listes). Et au final, il y a une importante perte d’énergie puisque le cerveau utilise ses capacités pour traiter ce qui n’est pas traitable au lieu de se concentrer sur ce qui est important.

J’ai donc cherché une solution à ce phénomène et j’ai trouvé des méthodes et des astuces qui permettent d’éliminer une partie de ce qui peut parasiter notre pensée (j’en ferai peut être un article spécifique). Et je me suis intéressée à la méditation en pleine conscience (ou mindfulness) afin de comprendre en quoi le fait de vivre le moment présent pouvait permettre un changement de mindset.

La vie étant rarement faite de hasards, j’ai eu la chance de suivre une formation sur l’agilité. Mes craintes étaient que la session se concentre uniquement sur les aspects techniques et les outils et j’ai eu l’agréable surprise de suivre durant ces jours des échanges passionnants traitant du fond du sujet. Pourquoi ? Quel est le sens ? Sur quoi nous engageons-nous ? Quelle est la valeur produite ? Toutes ces questions étaient purement liées à nos vies professionnelles et pourtant j’ai très vite fait des connexions avec le mindfulness et j’y ai vu une certaine universalité dans la recherche du sens.

 

Voici donc en quelques points les parallèles que j’ai pu noter :

 

 

 

Quand on parle de la transformation d’usages et de technologies, on pense immédiatement à des sociétés récentes plutôt typées GAFA, NATU et autres start ups.

Beaucoup y postulent, elles ont des bureaux cool, des salariés jeunes et branchés et elles changent le monde.

 

De mon côté, j’avoue que je trouve particulièrement passionnant de voir comment les entreprises traditionnelles se transforment.

J’ai en tête 2 images bien différentes : d’un côté la jeune pousse qui aspire à devenir un arbre mais qui reste fragile. De l’autre un acacia avec de grosses racines et un tronc bien large qui doit malgré tout s’adapter à un changement d’environnement qui ne garantit pas sa pérennité.  

Tout le sel est d’observer la transformation de ces entreprises qui ont du vécu, une culture et des habitudes.

Et quand on y pense, ces entreprises sont finalement celles qui ont le plus de chantiers à mener et le plus de choses à perdre.

Elles doivent donc mobiliser leur énergie pour se remettre en question, entreprendre toutes les transformations à la fois humaines et IT pour changer la donne.

Au delà du poids des processus et de l’aspect politique qui peut en rebuter certains, nous voyons bien que tous les talents ont leur place dans ce type de structures car il y a de vrais sujets à porter avec des moyens à la hauteur de ces enjeux.

Pour l’architecte d’entreprise, c’est particulièrement passionnant car il a devant lui un formidable terrain de jeu pour lequel il peut donner du sens à cette transformation. Pourquoi le fait-on? Comment? A quoi va être utile l’usage de cette technologie? Comment être facilitateur dans cette période où nous sommes bousculés et qu’il faut malgré tout structurer les démarches IT?

 

Le fantasme de la start up est là mais ne dénigrons pas les entreprises plus anciennes, n’oublions pas que ces petites pousses cherchent à devenir les acacias de demain.

Et les acacias ont aussi des petits bourgeons!

 

Un séminaire intéressant avec Habib Guegachi sur l’Architecture Cloud. Quelques infographies inspirées de cette formation et d’une étude d’architecture antérieure.

 

Une infographie représentant la relation entre les promesses du Cloud, en tout cas celles des grands hébergeurs et des logiciels en SaaS et les enjeux des DSI pour les assumer.

Une autre infographie représentant une matrice d’aide à la décision pour choisir un système en SaaS, réalisée lors d’une étude d’Architecture passée.

 

Quelle aubaine, le marché est porteur pour beaucoup de métiers de l’IT!  Mais voilà que certaines entreprises se plaignent de ne pouvoir recruter.

A tort? A raison? 

Dépassons l’équation mathématique « – de ressources+de besoins = recrutement difficile » et regardons de plus près.

J’entends beaucoup de personnes en peine pour recruter des jeunes ou moins jeunes candidats. Lorsque ce sont des jeunes, on passe vite à l’explication standard : “Ah cette génération de millenials qui se comporte comme des divas. Ils n’ont pas le sens du travail.” Et quand ce sont des seniors, c’est plutôt : “C’est très difficile car il y a peu de ressources expertes et tout le monde se les arrache

 

 

Changeons de mind-set, brainstormons par le bottom-up et le design-thinking pro-actif, disruptons le logiciel traditionnel et prenons le lead pour proposer en mode projet une stratégie win-win avec le métier !

 

Cela vous fait sourire ? Oui, mais il va falloir s’y habituer ! Toutes les DSI vivent aujourd’hui de considérables transformations : digitale, organisationnelle, culturelle.

 

Elles sont confrontées à 4 enjeux majeurs :

  • Constituer un partenariat fort avec le métier, au service d’une cause commune : l’expérience client
  • S’adapter à l’accélération du temps : agilité et conduite du changement
  • Améliorer l’expérience collaborateur
  • Qualifier, Enrichir et Exposer la donnée pour nourrir l’innovation

 

Ces enjeux ont tous un même dénominateur commun : mettre l’humain au cœur de nos échanges.

 

 

 

Au commencement de l’informatisation des entreprises, les premiers ordinateurs étaient destinés à collecter des données sur des périmètres très précis portés par des programmes informatiques. Schématiquement, une personne en charge de la comptabilité travaillait sur un programme comptable etc. Cela signifie que les programmes informatiques fonctionnaient de façon indépendante et qu’il n’y avait pas de communication entre les différents programmes.

 

 

 

1. Une définition du Cloud Computing

Les termes « Cloud » et « Cloud Computing » sont maintenant couramment utilisés, et peuvent correspondre à une grande variété de services (stockage, application, serveurs, etc.), tel et si bien qu’il devient difficile d’en donner une définition précise.

 

Gartner, dans son glossaire, donne une définition intéressante :

Gartner defines cloud computing as a style of computing in which scalable and elastic IT-enabled capabilities are delivered as a service using Internet technologies.

Les mots Elastiques et Scalable (mise à l’échelle) sont effectivement natifs et essentiels au modèle du cloud computing, l’informatique dans les nuages, ainsi que le mot Service qui précise son caractère économique.

 

Je vous propose pour ma part la définition suivante :

Le cloud est un modèle permettant la mise à disposition de services informatiques (logiciel, stockage, composant réseau, serveurs, base de données, etc.) à la demande, facturé à l’usage.

 

 

 

 

 

Nous effectuons régulièrement des recherches dans le cadre de nos travaux d’architecture pour faire de la veille et également nous nourrir de réflexions sur les sujets que nous adressons. Nous avons très vite constaté que nous trouvions soit des informations très techniques, soit très théoriques ou stratégiques portées par des cabinets de conseil.

Ne trouvant pas ce que nous recherchions, nous nous sommes dit que nous n’étions sans doute pas les seuls à faire ce constat et que c’était donc l’opportunité de créer nous-mêmes le contenu que nous attendions!

Ce blog est donc là pour donner des éclairages personnels (qui n’engagent que nous) sur les sujets liés à la transformation digitale vue par l’IT mais également par nous en tant qu’individus avec nos sensibilités.

Le sujet n’est pas d’avoir des débats techniques ou d’édicter des vérités mais plutôt de s’interroger sur le sens que nous donnons à nos métiers.

N’hésitez pas à nous faire des feed-back et à nous proposer de nouveaux sujets.

Bonne lecture!

Leila et Jean-Sébastien